Bien-être au travail et intelligence collective

05 mars 2007

Un sourire

Il m'a souri
Si, si, je vous le jure
Il m'a souri

Je sais qu'il n'est pas hasard, ce sourire
Il m'est bien adressé

Je ne veux pas vous parler de lui
Mais, je peux vous parler de son sourire

Parfois, on me regarde de travers
Avec des mitraillettes au fond des yeux
Mais, lui, j'ai bien vu qu'il m'avait souri

Je ne peux vous décrire son sourire
Ce serait vain
Il parle de lui-même
Il m'interpelle et me ravit

Ce sourire, comme tout sourire
Ne coûte rien

C'est vrai, je vous le dis
Un sourire ça ne coûte rien,
C'est gratuit

Par contre une grimace, ça coûte
Parfois, cher, même !

Un sourire qui coûte
C'est comme une grimace

Un sourire qui coûte
C'est comme une grimace en dedans
Une grimace qu'on s'adresserait à soi-même

Parce qu'on ne s'aime pas
Parce qu'on ne sait pas s'aimer
Parce qu'on ne veut pas prendre le risque de s'aimer
Même un petit peu

Alors, on préfère grimacer
Ou faire des sourires qui coûtent

Les vrais sourires qu'on adresse
Les vrais sourires qu'on s'adresse
Ca rend beau

D'ailleurs, le matin, quand j'interroge mon miroir
Il me le dit

Si je suis plus belle ou moins belle qu'hier
Il ne se trompe jamais mon miroir
Jamais !

Amour et désamour

Lorsque tu m'aimes fort, je m'sens pousser des ailes
Lorsque tu m'aimes juste, je me sens exister
Et si tu m'aimais moins, je saurais de séduire
Si tu ne m'aimais plus, je devrais t'oublier

Quand tu ne m'aimes pas, je crois mourir un peu
Et quand tu m'aimes trop, j'étouffe à petit feu
Si tu ne m'aimais plus, je volerais plus haut
Si tu m'aimais encore, je ne serais plus là

12 mois, 4 saisons

Un oiseau sur une branche
Son chant qui résonne
Voilà le printemps

Le soleil, la chaleur moite
Seau, sable et eau salée
La torpeur de l'été

Feuilles brunes et blondes
Champignons et escargots
Bienvenue l'automne

Il fait grand froid
Le sol maculé de flocons blancs
L'hiver est là