Bien-être au travail et intelligence collective

07 avril 2006

Réflexions et définitions à méditer

Voici quelques définitions et réflexions qui m'ont été transmises par Luc Charpentier, metteur en scène et professeur de théâtre.
Je vous invite à les lire et à en nourrir votre pensée.

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L’art est question de plaisir, de Beauté et de proportions. Il constitue un équilibre harmonique.

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La démarche artistique c’est aller du général au particulier. Elle passe par la sensation.
La démarche intellectuelle va du particulier(concret)au général (abstrait).

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La colère suppose estime de soi ou de l’autre.
L’agressivité suppose non estime de soi ou de l’autre.

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Dans la haine : les différents s’opposent
En amitié : les semblables s’attirent
En amour : les différents s’attirent
Dans l’indifférence : les semblables s’opposent

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Dans une relation, il est question de relier les choses les unes aux autres. Il y a un fil tendu entre les personnes et la tension indique qu’il y a accord. Pour qu’il y ait relation, il faut qu’il y ait plaisir partagé. Ce sont les semblables qui s’attirent ou s’opposent
Dans un rapport, il y est question des forces en présence, de densité, d’émotion et d’énergie (ex. rapport de force, rapport amoureux, …). La densité apparaît quand on rencontre des résistances. C’est un jeu qui s’appui sur la colère et le manque. Il y a une notion de territoire. Ce sont les différents qui s’attirent ou s’opposent.

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La densité est le rapport poids/volume. La densité, c’est se ramasser en un point en soi. Pour être dans la densité, il faut enlever de la légèreté.
Plus il y a intensité, plus la distance parcourue est grande dans un temps donné.

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Contenant : forme, signifiant, instrument, le corps et la bouche, coffre fort
Contenu : symbolique, ce que je joue (sentiments, émotions, pensées, idées, sensations)
Fonction : instrumentiste, le ressort (tension, pression, pulsion, traction), l’imagination, la clé du coffre fort

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Dans la collectivité, le groupe fait un. Cela génère de l’individualisme dans la mesure où plus il y a de monde, moins on en fait.
La communauté fonctionne sur la singularité (1 + 1 = 2, 1 + 1 + 1 = 3, …)

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Décider c’est tuer ("ide")quelque chose.
Choisir suppose une liberté intérieure.

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Agir renvoie au monde physique
Faire renvoie à la fonction. Faire c’est le non réagir.

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L’ego c’est être à l’intérieur de soi, c’est s’éprouver dans son corps, être dans le ressenti et penser muscle (contraction), nerf (crispation) ou air (compression). L’ego correspond à la partie connue de soi.
L’être c’est s’oublier, s’éprouver dans les autres et dans l’univers. C’est la perception, l’inconnu de soi.

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Les pensées renvoient au soliloque. Le soliloque est la voix de la pensée, de la confidence. Il s’agit de se laisser fantasmer, penser à haute voix. Le soliloque suppose d’être en connexion avec Soi (fantasmes et plaisir). Il correspond à la voix off au cinéma. Le soliloque est la voix du subconscient, du passé antérieur, celui des potentialités. Voix du rêve. La pensée se trouve dans la partie la plus chaude du corps c’est-à-dire là où le sang circule le mieux. La pensée est le corps en mouvement. Elle vient de l’intérieur. Elle est la réponse.
Les idées renvoient au monologue. L’idée est un arrêt de la pensée. Il s’agit de se laisser parler suppose d’être en connexion avec le Moi (désirs). C’est la voix de l’inconscient, du futur. L’idée vient de l’extérieur. Elle est la question.

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Sensualité : captation par les sens.
Sensitivité : acuité de chacun de nos sens.
Sensorialité : éprouver et faire éprouver par les sens.
Sensibilité : sens des nuances.

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Le but est connecté au désir. C’est quelque chose qu’on n’a pas encore et qui est atteignable.
L’objectif est connecté à l’envie. C’est quelque chose qu’on n’a pas encore et qui est inatteignable, de l’ordre de l’idéal et de l’utopie.

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La notion de contrat : réaliser et se réaliser suppose de dégager les éléments convergeant dans une même direction :

1-l’objectif est ce qui fait peur et nous attire à la fois. Ce qui est difficile et qui nous rendraient heureux si on y allait. Il est relié à la colère et à l’envie. Il se situe à l’étage somatique et correspond à l’élément Terre
2-les moyens sont les désirs et les buts. Il est relié à la peur au futur. Il se situe à l’étage du mental et correspond à l’élément Eau
3-la situation correspond au temps présent à l’impuissance commune de l’ensemble des acteurs. Elle se situe à l’étage sexuel relié à l’élément Feu.
4-le public-cible est connecté au plaisir et au passé antérieur c’est-à-dire à nos potentialités. Il se situe à l’étage psychique et correspond à l’élément Air.

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Les désirs convergent vers l’envie qui est irrationnelle, déraisonnable, inexplicable et utopique.

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Le libre arbitre c’est le choix, la motivation personnelle.
Le destin répond à des lois. Il est de l’ordre de la programmation, de la vocation et de la voie.
La chance est hors-la-loi. Elle est imprévisible. On peut cependant secréter un terrain favorable et elle viendra ou non.
Le hasard est basé sur la nécessité. Il renvoie à l’entropie, là où l’énergie est la plus faible, là où il y a le moins de résistance.
La providence suppose d’être en disponibilité, c’est une façon d’être, une évidence qui renvoie à la mediumnité.

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La frustration suppose une punition.
L’insatisfaction suppose un manque.

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Le passé :

Il existe le passé vécu (qui nous enferme), le passé à venir (le destin inscrit en nous) et le passé antérieur (nos potentialités non vécues et à vivre).

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Notre singularité ne peut se dégager qui si on voit celle de l’autre.

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"Ce n’est pas parce que c’est bon que l’on choisit mais parce que l’on choisit que c’est bon."

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Le savoir se transmet par les livres.
La connaissance c’est la théorie et la pratique.

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Les 4 peurs :
- Etonner, faire peur, aimer
- S’étonner, se faire peur, s’aimer
- Etre étonné, avoir peur, être aimé
- Aimer ni étonner, ni s’étonner, ni être étonner, ni faire peur, ni se faire peur, ni avoir peur, ni aimer, ni s’aimer, ni être aimé. C’est le moment qu’on aime, la vacuité. C’est aimer les thèmes de l’amour, de la vie, de la liberté, de la mort. Etre idéaliste et en quête d’absolu.

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L’ésotérisme est un voyage intérieur qui nous met face à la causalité des choses, à l’univers et non à leurs effets. Il nous permet de retrouver la structure parfaite qui est en nous. L’ésotérisme, c’est rechercher la clé permettant d’ouvrir le coffre fort.